La bouffe de rue
À Xi'an, c'était le paradis.
Il y avait de la bouffe à tous les coins de rue.
Un homme qui cuisine sur son vélo-cuisinière des brochettes de fruits de mer, une dame qui, par une mini fenêtre, offre ses pâtés frits.
On ne savait jamais vraiment ce qu'on mangeait, mais on goûtait, et souvent, presque tout le temps, on aimait.
On n'avait jamais le temps d'avoir faim que déjà on avait de nouvelles saveurs dans la bouche.
À Chéngdu, déjà, la nourriture de rue se faisait un peu plus discrète.
Interdite sur les grandes artères, la vente de xiaochi (snacks) se faisait dans les petites rues, et les marchés regorgeaient de fruits et de légumes bien frais du jour.
Relax, on marchait dans les petites rues et on grabait quelque chose à la volée. On mangeait toute la journée sans se soucier du prix des choses, à 40 cents l'omelette-crêpe aux oignons verts, y avait pas de quoi s'inquiéter.
À Shanghai, c'est différent.
C'est tellement grand!
L'ambiance est complètement différente.
Y a des immeubles plus grands qu'on pourrait le croire, y a des restaurants chers partout et des bars à martinis avec vue sur le centre-ville, trop de gens avec de trop gros cellulaires, des magasins qui flashent, des choses qui se vendent plus cher que chez nous, mais avec beaucoup d'habitants qui font à peine 200$ par mois (c'est le salaire moyen).
C'est pas du tout le même esprit que la simplicité de Xi'an.
Manger devient un casse-tête.
À quel endroit manger devient un sérieux questionnement.
C'est cher et souvent pas très bon.
(Petit flash sur hier soir. Eric a commandé un poulet entier - pattes et tête incluses - avec ben du jus rouge et des patates qui flottent avec des bâtons de cannelle... Lost in translation, on pourrait dire. Moi, avec ma petite soupe, correcte sans plus, je riais beaucoup de lui.)
Quand, aujourd'hui, on a marché dans la vieille partie de la ville et que j'ai vu ce marché, et que j'ai vu des gens vendre de la nourriture dans la rue, j'ai poussé un soupir de soulagement.
Et surtout quand j'ai vu ces deux hommes en train de faire ce petit dessert merveilleux fait à base de beaucoup de sucre et de noix écrasées qu'on avait découvert à Xi'an...
Cette ville, je vais l'aimer, il faut juste me laisser le temps de l'apprivoiser et de la découvrir.
Ça s'en vient.
Il y avait de la bouffe à tous les coins de rue.
Un homme qui cuisine sur son vélo-cuisinière des brochettes de fruits de mer, une dame qui, par une mini fenêtre, offre ses pâtés frits.
On ne savait jamais vraiment ce qu'on mangeait, mais on goûtait, et souvent, presque tout le temps, on aimait.
On n'avait jamais le temps d'avoir faim que déjà on avait de nouvelles saveurs dans la bouche.
À Chéngdu, déjà, la nourriture de rue se faisait un peu plus discrète.
Interdite sur les grandes artères, la vente de xiaochi (snacks) se faisait dans les petites rues, et les marchés regorgeaient de fruits et de légumes bien frais du jour.
Relax, on marchait dans les petites rues et on grabait quelque chose à la volée. On mangeait toute la journée sans se soucier du prix des choses, à 40 cents l'omelette-crêpe aux oignons verts, y avait pas de quoi s'inquiéter.
À Shanghai, c'est différent.
C'est tellement grand!
L'ambiance est complètement différente.
Y a des immeubles plus grands qu'on pourrait le croire, y a des restaurants chers partout et des bars à martinis avec vue sur le centre-ville, trop de gens avec de trop gros cellulaires, des magasins qui flashent, des choses qui se vendent plus cher que chez nous, mais avec beaucoup d'habitants qui font à peine 200$ par mois (c'est le salaire moyen).
C'est pas du tout le même esprit que la simplicité de Xi'an.
Manger devient un casse-tête.
À quel endroit manger devient un sérieux questionnement.
C'est cher et souvent pas très bon.
(Petit flash sur hier soir. Eric a commandé un poulet entier - pattes et tête incluses - avec ben du jus rouge et des patates qui flottent avec des bâtons de cannelle... Lost in translation, on pourrait dire. Moi, avec ma petite soupe, correcte sans plus, je riais beaucoup de lui.)
Quand, aujourd'hui, on a marché dans la vieille partie de la ville et que j'ai vu ce marché, et que j'ai vu des gens vendre de la nourriture dans la rue, j'ai poussé un soupir de soulagement.
Et surtout quand j'ai vu ces deux hommes en train de faire ce petit dessert merveilleux fait à base de beaucoup de sucre et de noix écrasées qu'on avait découvert à Xi'an...
Cette ville, je vais l'aimer, il faut juste me laisser le temps de l'apprivoiser et de la découvrir.
Ça s'en vient.
2 Comments:
At 1/24/2009 6:21 p.m., Anonyme said…
pis, les gars sont-tu cute?
At 1/24/2009 6:23 p.m., Anonyme said…
Shanghai World Financial Center = décapsuleur géant
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