Conte de fée moderne

On marche tous les jours, tout le temps. Dans les flaques d'eau ou la poussière, dans les marres de pisse (y en a tellement!) et les restants de table.
C'est fou comme mes bottes en prennent un coup. J'ai pris l'habitude de les photographier pour en regarder l'évolution.

 

La semaine dernière, j'en étais même rendue à me fondre dans le gris du métro.

Avant d'aller plus loins dans mon histoire de bottes, laissez-moi vous glisser un mot sur notre appartement ici, à Shanghai, je crois que j'ai oublié de le faire. 

Alors voilà, on a cet immense appartement qui nous est prêté pendant plus de deux semaines. Il est bien situé et nous offre une superbe vue sur la ville. En plus, il est muni d'un Guitar Hero et... d'une ayi, une maid, une femme de ménage, bon sang! Elle vient tous les deux jours pour vider les poubelles, arroser les plantes et ramasser ce qui traîne. On lui laisse le moins de choses à faire possible, quand même, on trouve ça un peu étrange une femme de ménage. 

Et un matin de la semaine dernière, alors que nous étions endormis, encore saouls de la veille après une autre soirée avec notre pote Israel dont je vous parlerai plus tard), la ayi, visiblement à jeun, elle, a ciré mes bottes!  

J'ai mis quelques jours pour m'en remettre.

Eric, lui, n'en revient toujours pas, parce que ses bottes étaient sales et le sont toujours.